À partir du 1er janvier 2026, l’amélioration de la prise en charge des prothèses capillaires marquera un pas supplémentaire pour la qualité de vie des patient(e)s.

Pour mieux accompagner les patient(e)s dans leurs parcours de soin et améliorer leur qualité de vie en cas de perte de cheveux ou d’alopécie, le dispositif de prise en charge des prothèses capillaires a été significativement renforcé. Cette réforme, annoncée en octobre, s’inscrit aussi dans un mois symbolique de mobilisation pour le soutien aux personnes touchées par le cancer du sein. Elle rappelle l’importance d’un accompagnement global, humain et digne dans les parcours de soins en renforçant l’attention portée à la qualité de vie et à l’estime de soi.

Une prise en charge améliorée dès le 1er janvier 2026

Concrétisation de la mesure portée par la loi de financement de la Sécurité sociale de 2023, cette prise en charge améliorée sera effective dès le 1er janvier 2026. L’arrêté publié vendredi traduit la volonté d’améliorer les qualités des prothèses capillaires et leur prise en charge financière. Modifiant la nomenclature actuelle, il permet un meilleur accès à des prothèses capillaires de qualité, réduisant le reste à charge et facilitant l’accès à des prothèses plus variées, confortables et de meilleure qualité. Cette évolution soutient non seulement l’esthétique, mais aussi l’estime de soi, la vie sociale et la réintégration professionnelle des patient(e)s.

Une nouvelle classification pour une prise en charge plus équitable

À partir du 1er janvier 2026, les prothèses capillaires seront réparties en quatre classes, selon leur composition et leur qualité, conformément à l’arrêté publié au Journal Officiel :

  • Classe I : prothèses en fibres synthétiques, avec une surface d’implantation manuelle d’au moins 30 cm². Elles sont prises en charge à 100% par l’Assurance Maladie obligatoire (AMO).
  • Classe II : prothèses contenant au moins 30% de cheveux naturels ou en fibres synthétiques avec une surface implantée manuellement supérieure à 100 cm². Elles sont intégralement remboursées par l’AMO et l’Assurance Maladie complémentaire (AMC), sans reste à charge.
  • Classe III : prothèses contenant au moins 50% de cheveux naturels, avec une surface implantée manuellement supérieure à 50 cm². Elles bénéficient désormais d’un encadrement du reste à charge, ce qui constitue une avancée majeure : cette classe n’existait pas auparavant et les patient(e)s devaient assumer l’intégralité du coût.
  • Classe IV : prothèses 100% naturelles. Elles sont désormais partiellement prises en charge par l’AMO, permettant une réduction du coût pour les patient(e)s.

L’amélioration de la base de remboursement par l’Assurance Maladie obligatoire permet à certaines classes de bénéficier d’un niveau de remboursement par l’Assurance Maladie plus élevé qu’aujourd’hui, réduisant encore le coût restant à la charge des patients.

Une réforme construite avec les acteurs du terrain

Fruit d’un travail de concertation avec les professionnels du secteur et les associations de patients, cette évolution traduit une ambition commune : améliorer concrètement la qualité de vie des personnes confrontées à une perte de cheveux et renforcer le rôle des acteurs de proximité.

Cette réforme élargit le champ du remboursement et améliore l’accès à des prothèses de meilleure qualité, plus confortables et esthétiques tout en réduisant les inégalités dans le parcours de soins.


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