Manuel Valls, ministre d’Etat, ministre des Outre-mer, Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, et Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ont l’honneur d’annoncer la création officielle du CHU de Guyane, le 34ᵉ Centre hospitalier universitaire de France. Cet événement marque une étape historique pour ce territoire si singulier, si puissant dans ses contrastes et si prometteur dans son avenir.
Une promesse tenue et un calendrier respecté
Huit ans après les Accords de Guyane du 21 avril 2017, les engagements pris en matière de santé deviennent réalité.
La création du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Guyane marque une étape cruciale dans l’organisation du système de santé du territoire. Elle constitue un levier stratégique pour renforcer les capacités sanitaires et universitaires de la Guyane, tout en positionnant ce nouveau CHU comme un pôle d’excellence sur l’ensemble du plateau des Guyanes.
Le CHU de Guyane repose sur les trois sites de Kourou, Cayenne et Saint-Laurent-du-Maroni au service à la fois de l’accès aux soins des patients et d’une complémentarité territoriale de l’offre.
Ce projet ambitieux n’aurait pu voir le jour sans la mobilisation remarquable de l’ensemble des acteurs impliqués. Soignants, enseignants-chercheurs, personnels hospitaliers, élus, représentants des collectivités territoriales et services de l’État – tous ont œuvré, avec détermination et engagement, pour concrétiser cette avancée majeure en matière de santé publique, de formation médicale et de recherche scientifique.
Bilan des avancées majeures issues des recommandations interministérielles
Ce CHU renforce l’ancrage de la Guyane comme porte d’entrée européenne en Amérique du Sud, et comme un véritable moteur d’excellence et d’innovation. Au cours de ces cinq dernières années, nous avons œuvré sans relâche et avec détermination. Aujourd’hui, les résultats sont là, concrets et mesurables.
- Le nombre de lits en soins critiques a plus que doublé, passant de 26 en 2020 à 56 en 2025, répartis sur les trois sites du CHU
- Trois Centres Délocalisés de Prévention et de Santé – à Maripasoula, Grand-Santi et Saint-Georges de l’Oyapock – ont été requalifiés en hôpitaux de proximité. Ils sont désormais dotés de services essentiels : pharmacie, biologie, imagerie, hospitalisation, et bientôt, urgences médicalisées.
- Les filières médicales clés sont renforcées : neurologie, cardiologie, cancérologie, avec à la clé des équipements de pointe, des services universitaires et une montée en puissance des capacités.
- Depuis la rentrée universitaire 2023, un 1er cycle complet d’études de médecine a été ouvert, permettant aux étudiants de Guyane de rester sur leur territoire jusqu’à la fin de leur 3ème année d’études.
Des effectifs renforcés pour accompagner cette dynamique
Nous avons également investi dans les ressources humaines.
Par exemple, la création des trois hôpitaux de proximité a permis que 11 sages-femmes et 4 médecins supplémentaires renforcent l’offre de soin dans les communes isolées.
Et nous continuons d’avancer : le nombre d’hospitalo-universitaires a d’ores et déjà doublé entre 2020 et 2025, garantissant une offre de formation et de soins plus accessible, plus stable et plus ambitieuse.
Grâce à ces renforts et à une meilleure structuration des parcours de soins, les évacuations sanitaires programmées hors Guyane ont baissé de 18 %.
Un levier puissant pour la recherche et la formation
La création du CHU, est aussi une formidable impulsion pour la recherche.
La Guyane accueille désormais l’unité UA17, dédiée à la santé des populations amazoniennes, hébergée dans un nouveau bâtiment : l’Institut de Santé des Populations de l’Amazonie. La direction de la recherche clinique et de l’innovation est en place, et un centre d’investigation clinique autonome verra le jour pour répondre aux enjeux spécifiques du territoire.
Au nom du Gouvernement, nous voulons saluer ici le travail exemplaire des soignants, enseignants, chercheurs, personnels administratifs, logisticiens, élus, partenaires associatifs et institutionnels qui ont cru en ce projet et qui ont su, chacun à leur place, le concrétiser.
Manuel Valls, ministre d’État, ministre des Outre-mer :
« Les Guyanais attendaient ce CHU depuis longtemps. C’est une avancée majeure pour ce territoire si dynamique qui permettra de renforcer l’offre de soins de façon très efficace et au service des habitants. »
Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles :
« La création du CHU de Guyane est un engagement fort de l’État pour garantir l’égalité d’accès aux soins et à la formation médicale sur tous les territoires. Il permettra d’apporter une réponse concrète et ambitieuse aux besoins de santé des Guyanais. »
Yannick Neuder, ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins :
« La création du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Guyane était légitimement très attendue par les Guyanais. Ce CHU offre de nouvelles perspectives dans une dynamique de transformation profonde de l’offre de soins, de la formation et de la recherche sur ce territoire. »
Philippe Baptiste, ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche :
« Disposer d’un CHU, c’est garantir de pouvoir former les futurs médecins et autres professionnels de santé. C’est donc doter le territoire de la Guyane d’un outil essentiel pour répondre à ses besoins de santé ».
Contacts presse :
Cabinet de Manuels Valls : mompresse@outre-mer.gouv.fr
Cabinet de Catherine Vautrin : sec.presse.tssf@social.gouv.fr
Cabinet Yannick Neuder : sec.presse.sas@sante.gouv.fr
Cabinet Philippe Baptiste : presse-mesr@recherche.gouv.fr